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DE LA BONNE MONNAIE 21. 10.10.1886. « Rapport sur le régime corporatif. Premiére partie (octobre 1886). » Aut. : Milcent. Liste 1886/1887 7. (Document retrouvé en 1998. Ce texte a été communiqué plus tard, à l'exception des deux premiers paragraphes, dans le numéro du 1$ février 1887 de l'Association Catholique). Louis MILCENT. — RÉGIME CORPORATIF. — NO. 6. LE 10 OCTOBRE, 1886. RAPPORT SUR LE RÉGIME CORPORATIF Dans une communication en date du 24 octobre 1885, l’union catholique d’études sociales a été saisie par son secrétaire d’un projet de questionnaire sur le Régime corporatif et chacun des membres a été prié de fournir le résultat de ses réflexions. C’est afin de répondre à cet appel que j’ai ’honneur de soumettre à notre révéré Président ainsi qu’à mes très honorés collègues l'étude qui suit de la question mise à l’ordre du jour. I. Comment se fait-il que parmi toutes les graves matiéres se rattachant a l’ordre social, celle-ci ait paru si importante qu’elle ait été inscrite au premier rang de notre programme immédiatement après la législation internationale ? Comment dans l'état de crise effroyable où se trouvent les nations Européennes, le principe d’une organisation sociale corporative est-il apparu comme un remède suprême? Quelques considérations générales sont nécessaires pour l'expliquer ; elles serviront de préambule aux applications pratiques qu’il convient d'examiner. IL. Il ne peut plus y avoir de doute aujourd’hui pour les chrétiens, ayant tant soit peu étudié la question sociale. Le trouble général dont souffre le monde moderne ne tient pas seulement, comme le prétend une certaine école Economiste, a l’infirmité de la nature humaine, a de malsaines cupidités, à une passion funeste du bien étre, a la haine instinctive de toute supériorité. Un mal aussi profond, aussi universel ne peut s’expliquer que par une désorganisation sociale profonde, amenée peu a peu par des doctrines économiques répandues depuis le milieu du XVIII: siècle. e 155 e
