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De la bonne monnaie. Documents originaux de « l’Union catholique des études sociales et économiques » de Fribourg (1884–1903)

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Máté Botos
Cím (EN)
De la bonne monnaie. Original documents from the ”l’Union catholique des études sociales et économiques” in Freiburg (1884-1903)
Tudományterület
Társadalomtudományok / Social sciences (12740), Economics and Business / Közgazdasági és gazdálkodástudományok (12776), Political theory / Politikaelmélet (12887)
Tudományos besorolás
monográfia
022_000139/0154
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DE LA BONNE MONNAIE dans une certaine mesure nous guider sur l’expérience du passé. De tout ce qui précéde il ressort, par exemple, que les lois qui établissement le partage forcé des bien sont a la fois contre nature et mortelles pour les sociétés qui se les laissent imposer. M. Le Play proposait de les remplacer par la liberté de tester. Il se peut que ce soit un moyen de transition nécessaire, mais cela ne saurait être Le but à atteindre : le rétablissement de la transmission intégrale d’un foyer et d’un domaine est indispensable à la reconstitution de la famille. Et cela est bien loin de n'être vrai que pour les grandes propriétés : dans l'état actuel des choses, la conservation des propriétés de moyenne grandeur et des petites propriétés est peut être encore plus pressante. Sans paysans, il n’y a plus d'agriculture, et tout pays qui les laisse disparaître est voué à une destruction rapide et certaine. Or, un véritable paysan est nécessairement propriétaire ; il doit avoir un bien qui suffise à son entretien et à celui de sa famille qui, dans l’état normal, est presque toujours nombreuse. Cette classe utile et respectable entre toutes diminue cependant à vue d'oeil. En France, le partage forcé l'amène infailliblement au paupérisme ; il lui enlève jusqu’au goût de la propriété ; dans toute l’Europe elle est accablée d'impôts ce qui rend à peu près impossible la lutte contre les producteurs d'outre-mer. Parmi ces impôts, ceux qui frappent la transmission de la propriété ont atteint des proportions telles qu'il est le plus souvent nécessaire de s’endetter pour les payer. On répète volontiers que l’agriculture manque de crédit ; elle n’en a que trop, car la terre est partout couverte d’hypotheques ; or, il y a longtemps qu'on l’a dit, rien ne marque mieux la décadence, rien ne la précipite davantage que la facilité avec laquelle on s’endette. Il n’est pas probable que nos nations usées puissent échapper à la décadence, mais au moins devrions nous nous efforcer rendant inaliénables les biens dont la conservation est nécessaire. Or, tels sont contredit ceux qui constituent le foyer et le domaine du paysan. Les américains nous ont précédé dans cette voie et il est inutile de développer ici le système déjà si connu des home-steads. La question des biens de mainmorte nous ramènerait directement à celui du régime corporatif : bornons-nous donc à dire que la constitution des patrimoines corporatifs aurait l'avantage incontestable de retirer une portion assez portion assez considérable de biens territoriaux de la circulation. Elle créerait de nouvelles valeurs sociales, c'est-à-dire enlevées à l'échange et même à l'appropriation individuelle en vue du bien commun. Cette observation s'applique aux biens d'église, comme aux patrimoines corporatifs proprement dits ; aux propriétés communales comme à celles des universités libres ou des établissements de bienfaisance. Je n’ai pas la prétention d’avoir traité la question agraire. J'ai voulu seulement émettre quelques principes que je crois fondamentaux. Le principal est celui de la subordination nécessaire de l’ordre purement économique à l'ordre moral ou, si l’on veut, de la science économique à la science sociale. Sous cette ¢ 153 +

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