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De la bonne monnaie. Documents originaux de « l’Union catholique des études sociales et économiques » de Fribourg (1884–1903)

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Máté Botos
Cím (EN)
De la bonne monnaie. Original documents from the ”l’Union catholique des études sociales et économiques” in Freiburg (1884-1903)
Tudományterület
Társadalomtudományok / Social sciences (12740), Economics and Business / Közgazdasági és gazdálkodástudományok (12776), Political theory / Politikaelmélet (12887)
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monográfia
022_000139/0149
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DE LA BONNE MONNAIE déchangeable a laquelle les économistes accordent une importance telle qu’ils ne voient plus quelle. Or, de tous les objets, la terre est incontestablement celui qui, par sa nature méme, est doué de la plus grande valeur utile ; nous croyons en outre que la valeur échangeable ne peut lui étre attribuee qu’a titre presque exceptionnel. Ne fut-ce que pour ce motif, il est déja bien évident que le sens trop exclusif donné au mot valeur par les économistes modernes devait les entrainer dans beaucoup d’erreurs concernant le régime le plus approprié aux biens immobiliers. C’est ce qui est arrivé en effet et nous aurons a prendre, cette fois encore, le contre-pied des doctrines de l’économie libérale, si nous voulons nous livrer à l'étude de la question agraire. Et d’abord constatons que la pulvérisation mise à la place des lieus sociaux et la mobilisation des biens fonciers ont la même cause et découlent d’une même erreur. Il n’est jamais inutile de montrer quelle influence les doctrines matérialistes exercent sur le sort et sur la prospérité des sociétés humaines et combien il est vrai que la science économique moderne n’est en quelque sorte que la mise en pratique de ces doctrines dans le champ si complexe des intérêts humains. Aussi a-t-elle contribué dans un degré effrayant a la décadence dont les signes saut devenus si visibles malgré l'éclat de certains progrès matériels faits pour éblouir les gens sans cervelle. La contradiction entre la décadence sociale et les progrès de ce qu’on appelle à tort la civilisation, n’est qu’apparente ; car ces progrès eux-mêmes, dans l’ordre où ils se réalisent, sont un fruit de l’égoïsme et de l’amour du gain. Or, le signe le plus sur d’une décadence est précisément la propagation, ou pourrait dire la contagion de l’égoïsme et rien n’a aidé davantage à son développement que la pulvérisation sociale qui se résous dans un individualisme absolu. L'égoïsme en effet appelle besoin d'indépendance et de liberté, un affranchissement coupable de toute solidarité gênante, qui conduit à pas plus ou moins rapides vers la licence et l’anarchie. La loi morale peut seule imposer un frein à cet amour désordonné de soi-même, et des liens moraux peuvent seuls empêcher la dissolution peut parfaitement coïncider avec un développement de progrès matériels que facilité la poursuite du bien-être et de la jouissance par tous les égoïsmes à la fois. On a même déjà fait cette observation que l'épanouissement «des industries de luxe et du luxe de l’industrie » est un des signes de décadence qui trompent le moins. Mais l'égoïsme finit par amener lui-même sou propre châtiment et la pulvérisation sociale a déjà causé tout de maux que les penseurs sont loin d’être seuls à réclamer un retour au régime corporatif. L'intérêt et les souffrances des ouvriers leur fout invoquer le secours de ces lieus qui les unissaient jadis selon certaines règles et qui, tout en enlevant quelque chose à la liberté individuelle, assurait à tous une défense, une protection et des garanties contre certains excès de misère. L’égoïsme commence donc à comprendre que le moi a plus + 148 +

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