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DE LA BONNE MONNAIE les hommes, pour les femmes et pour les mineurs, les conditions du travail sur terre et sous terre. B. Ladite loi édictera contre toute infraction à ce règlement des pénalités suffisantes pour en assurer la complète et constante exécution. C. Voici ce qu'on pourrait indiquer : de même qu'il existe 4 Berne une commission internationale qui a pour mission de veiller à l'exécution de l’union postale,” il serait pourvu par le même moyen à l’observance du règlement pour la protection des travailleurs, Ainsi : Il est institué, auprès de 1 une commission permanente. Cette commission, composé des représentants ordinaires des hauts contractants a se !! ou de personnes par eux désignées, aura seule qualité pour agir auprès du gouvernement qui aurait négligé ou omis de faire observer le règlement, et pour prononcer sur les différences d'interprétation qui viendraient à surgir. Ladite commission pourra être saisie soit par l’un des gouvernements contractants, soit par le ressortissant de l’un de ces gouvernements. III. Une troisieme et derniere question appelle notre attention. Comment provoquer cette entente reconnue nécessaire entre les différentes nations? Quelle est la puissance qui prendra l'initiative de la proposer aux autres? Certes, il y a là une magnifique mission à remplir. Les millions de travailleurs, courbés sous un joug si odieux que certains écrivains socialistes ont appelé notre époque l’âge de fer!? du travail, salueraient cette émancipation par une acclamation qui retentirait d’une extrémité à l’autre de l’univers ; la question sociale serait en partie apaisée ; la paix et l’union renaitraient entre les différentes classes. Notre qualité de catholiques, la conviction où nous sommes que la solution des questions sociales sera forcément chrétienne, tout doit nous faire désirer que l’initiative de l’action diplomatique appartienne au souverain Pontife. Peut-on en effet, imaginer un acte plus paternel, plus social que celui d’un appel aux gouvernements en faveur d’une telle réforme. Les inviter à former une conférence qui se réunirait à Rome et dans laquelle le Pape aurait le rôle d'avocat des pauvres, serait aussi grand, aussi salutaire que tout ce que l'Église a jamais fait jadis pour adoucir l'esclavage. Il est certain que jamais un coup plus sérieux n'aurait été porté à la fois au libéralisme économique et au socialisme. Mais ici le respect de l'autorité pontificale nous empêche d'émettre autre chose qu’un voeu ; il nous interdit même de l’émettre publiquement avant d’y avoir été autorisés. + 137 +