3. 21-23.10.1885. « Proces-verbaux de la Conference de Fribourg. Séance du
21-23 octobre, 1885. Presidence de sa Grandeur Monseigneur Mermillod. »
joint : « Composition du Bureau et de Conseil. » Aut. : Lorin (?). Soc. Lect. C 924.
(? 1) (Ch 1) (K 3) (avec le sceau de la Bibliothèque de la Société Economique de
Fribourg), pp : 11, autographié. Ces procès-verbaux montrent pour la première
fois comment les sessions s'étaient déroulées. A Cette occasion-là, les premiers
membres se sont rassemblés à Fribourg. L'Union sera formellement fondée cette
année-là, après des tentatives avortées depuis la chute du pouvoir temporaire
de la papauté.
PROCÈS-VERBAUX DE LA CONFÉRENCE DE FRIBOURG
SÉANCE DU 21 OCTOBRE, 1885. PRÉSIDENCE DE SA GRANDEUR
MONSEIGNEUR MERMILLOD
Présents! : le Marquis de la Tour du Pin secrétaire de l’Union ; le Comte de Blome,
le Comte de Kuefstein, le Comte Esterhazy pour l’Autriche-Hongrie, le Baron de
Wamboldt, le Révérend-Pére Lehmkuhl pour l'Allemagne ; le Comte de Mun,
le Baron d'Avril, Messieurs — Milcent, Ancel, le Révérend Père de Pascal pour
la France, le Comte Médolago, le Comte Manna, le Commandeur Acquaderni
pour l'Italie, le Président Python, Monsieur Décurtins pour la Suisse.?
Secrétaires de la Conférence : Messieurs Lorin et Liesewitz. [sic]*
Les sociétés représentées par les différents membres sont, pour l'Allemagne :
le Comité libre catholique d’études sociales et politiques (section allemande)” ;
pour l’Autriche-Hongrie : le même comité (section autrichienne) ;
pour la France : L'oeuvre des cercles catholiques d'ouvriers (conseil des études),
pour l'Italie : l'oeuvre des congrès (section d’études)' ;
pour la Suisse’ :
Sa Grandeur souhaite la bienvenue aux membres de la Conférence réunis
pour faire l'oeuvre de Dieu, de l’Église de leur pays et donne lecture de la
lettre de convocation qui fixe l’objet précis de la réunion. Avant d'ouvrir la
discussion, Monseigneur résume les causes qui ont provoqué l'union et les
événements qui l’ont précédée. Une de ces causes est l'exemple donné par
les ennemis de l’Église qui se concertent et cherchent à atteindre leur but
en se groupant sous différentes formes, soit de loges maçonniques, soit de
ligues protestantes. Le caractère commun de ces associations à toute époque,
c'est qu’elles possèdent une organisation hiérarchique, un point d'appui, une
communauté d'action. C’est précisément à quelque distance de Genève, le foyer
des attaques contre l’Église dans les temps passés, que se trouvent aujourd’hui
réunis les laïques catholiques qui mettent leurs efforts à combattre et à