164 VOYAGE
5.° Cette solution avait le goût de l’alur.
Je précipitai son contenu en le faisant forte¬
ment bouillir avec la terre sèche de Magnesia.
Jele fs ensuite bouillir avec de l’alkali mi¬
néral purifié, je le placai sur le filtre, je le
lavai, le desséchai, et enfin je le chauffai
dans un creuset, et j’obtins de ces operations
six grains d’argille.
La solution que contenait la terre de
Magnesia, fut précipitée par une solution
d’alkali minéral. Ce précipité, après avoir été
édulcoré et séché, pesait trois grains de plus
que la Magnesia dont je m'étais servi pour
précipiter Pargille. Ces trois grains, aprés
avoir été rougis au feu, produisirent un grain
et demi de terre Magnesia caustique.
g.° Alors, il restait à examiner le fluide
qui était demeuré après la précipitation de
Vargille et de la Magnesia, au moyen de lal¬
kali volatil, n° 6. Il fut également réduit
oO
par évaporation à quelques onces, qui, al
> 9 . ), ¬
moyen de Vaddition d’une pure solution dal
kali végétal, produisirent un précipité terreus