faits dans le monde de la peinture et gráce a la relation critigue et heuristigue a
la matiére, la x vérité de la peinture », la « visibilité pure ».
Cixous decrit Hantai, dans son oeuvre intitulee le Tablier de Simon Hantai,
comme un auteur qui poursuit la rose mystique et invite son lecteur a un voyage
interieur. D’une part, Hantai replie ses toiles 4 partir des brides du tablier de sa
mére Anna, comme « commencement », « origine » dans l’espace et dans le temps.
D’autre part, il essaie de palper les champs communs de la poésie, de la philosophie
et de la « question de religion »".
De nouvelles thématiques s’associent ainsi 4 celle de la trace/empreinte, telles
que «la vérité dans la peinture », «la pure visibilité », et «l’idée du temple
intérieur » issue du voyage mystique.
Je ne pourrai pas les aborder une par une, mais ces idées pourront me servir
de point d'appui, je tenterai d’esquisser un « pilier » de la notion d’image introduite
par le tableau intitulé Écriture Rose.
Pour introduire mes propos, je m’appuie sur le tome Immanence et
Transcendance™ de l’Esthétique de Genette. La typologie des ceuvres d’art pour
l’art contemporain utilisée par Genette — avec certaines réserves — peut servir
de base pour aborder la poétique visuelle de Hantaï.
Lors de l’analyse du statut ontologique des œuvres d'art, Genette distingue
deux modes d'existence des œuvres d'art, celui de l’immanence et celui de la
transcendance. Tandis que le mode d’existence immanent est en quoi l'œuvre
«est» (peinture), la transcendance est un mode d'existence secondaire et dérivé,
où l’œuvre dépasse l’immanence, comme par exemple les différentes variantes
de textes. Au sein du mode d’existence immanent, Genette discerne également
différents domaines qu’il nomme autographique et allographique, en se référant
à Nelson Goodman.
Le prototype de l’autographique est une peinture ou une sculpture pour
laquelle la notion d'originalité et d'unicité a du sens, et se caractérise par une
identité spécifique grâce à sa réalité objective et matérielle. L'œuvre d’art
allographique, dont le prototype est le roman et l'œuvre musicale, est caractérisée
par les propriétés de l’idéalité, de la multiplicité et de l'identité quantitative.
Après avoir différencié les modes d’existence unique et multiple, il fait la
distinction entre empreinte et copie. Il définit les deux à travers leur rapport à
l'original, mais il les différencie de la façon suivante: tandis que l'empreinte
recourt à l'original en tant que matrice, la copie y recourt en tant que signal.
Finalement, il différencie les copies qui sont les produits d’une activité consciente