Questions diplomatiques et coloniales.Adhere a la Société historique du VIe
arrondissement en 1898. Secrétaire de « l’Oeuvre des Cercles catholiques
d'ouvriers ».
LIBERATORE, Matteo SJ
né le 14 août 1810 à Salerne
mort le 18 octobre 1892 à Rome
Théologien, fondateur-rédacteur de la « Civilta Cattolica ». Professeur
de philosophie d'abord de l’Université de Naples (1850) puis de l’Université
Gregoriana à Rome. Liberatore a contribué tout au long de sa vie à faire
revivre la philosophie scolastique de Thomas d'Aquin. Très proche du pape Pie
IX et plus encore du pape Léon XIII il contribua à l'encyclique Aeterni Patris,
encyclique réaffirmant le thomisme comme philosophie officielle de l’Église
catholique. Il a également collaboré à la rédaction de l'encyclique Immortale
Dei (1885) sur les rapports entre l'Église et l'Etat. Il est l’un des auteurs de
lencyclique Rerum novarum publiée en 1891.
LIECHTENSTEIN, Aloys Prinz von und zu
né le 18 février 1846 à Prague
mort le 25 mars 1920 à Wien
Après ses études en droit, fait son service militaire chez les hussards. Entre
en 1869 au service diplomatique autrichien ; 1869-1873 : attaché à Munich,
Londres et Berlin. A partir de 1875 co-rédacteur du « Vaterland ». En 1878
délégué conservateur au Reichsrat. Fondateur du « Zentrumsklub des
Abgeordneten der Alpenlander » (1881). 1889 : renonce à son mandat. Entre
1891-1911 : député chrétien social de Hernals-Ottakring en Autriche. En 1910
élu président du CSP. Entre 1918-1920 rédige « Das Neue Reich 5.
LOESEVITZ, Jean, RP
né le 7 décembre 1850
mort après 1903
Abbé, ancien novice de la Compagnie de Jésus (à partir de 1870), économiste
d'origine allemande. Figure mystérieuse, probablement membre converti
dune famille prussienne, s'installe en France. Rédacteur jusqu à 1886 de
« l'Association Catholique ». Partisan du collectivisme agricole, il publie un
article sur la législation du travail dans l'Association Catholique en 1888 qu'il
quittera après son conflit avec de Mun. Il va aussitôt rompre tout lien avec
l’Oeuvre des Cercles et l’Union de Fribourg, ainsi qu'avec le catholicisme social
en général.