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De la bonne monnaie. Documents originaux de « l’Union catholique des études sociales et économiques » de Fribourg (1884–1903)

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Máté Botos
Cím (EN)
De la bonne monnaie. Original documents from the ”l’Union catholique des études sociales et économiques” in Freiburg (1884-1903)
Tudományterület
Társadalomtudományok / Social sciences (12740), Economics and Business / Közgazdasági és gazdálkodástudományok (12776), Political theory / Politikaelmélet (12887)
Tudományos besorolás
monográfia
022_000139/0153
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DE LA BONNE MONNAIE titres divers, le régime corporatif embrassait en effet la société tout entiére ; les individus complétement isolés étaient de rares exceptions et nétaient jamais dans cet état que par leur faute. On navait d’ailleurs pas encore imaginé le dedain orgueilleux et paien de l’aumöne ; les moines se faisaient mendiants pour montrer qu’elle n’avait rien de deshonorant. Il semble que tout ceci soit une digression ; je n’ai pourtant jamais perdu de vue cette opposition entre la science sociale et la science purement économique qui doit nous aider à trouver quels seraient les meilleurs remèdes aux maux des temps présents. C’est dans ce but que j’ai fait partout ressortir les diverses conditions qui rendaient si souvent la terre inaliénable. Il faut ajouter que, même au point de vue de leur rapport ; beaucoup de ces terres ne damaient peut-être pas tout ce qu’elles auraient pu donner. Il en est presque toujours ainsi des biens possédés par une communauté quelconque, quelques biens d’Église faisaient exception à cette règle, car certains ordres monastiques s’adonnaient aux travaux agricoles avec la supériorité que l’on sait ; mais, sauf dans ce cas, il est reconnu que l’appropriation individuelle est la condition la meilleure pour l'exploitation de la terre. Ce fait est même au nombre des motifs qui la justifient. En tout cas, tous ces biens inaliénables ne sauraient être, si l’on adopte le langage des économistes, considérés comme des valeurs, puisqu'ils étaient dépouillés de toute valeur d'échange. Un des premiers soucis de la science économique devait donc être de les mettre en circulation pour leur attribuer cette valeur, la seule dont ils fassent cas. Nous venons de voir cependant qu'ils avaient leur utilité, et le titre de valeur utile leur appartenait certainement de droit, ne fut-ce qu’à cause de leurs produits petits ou grands. Mais il ne semble que ce mot ne dit pas encore assez et que le rôle qu’ils jouaient dans l’économie de l’ancienne société leur donnait une valeur sociale. Nous avons donc ici une valeur qui, non seulement est distincte de la valeur telle que l’entendent les économistes modernes, mais qui lui est on quelque sorte contraire. La valeur des économistes, outre qu'elle doit produire le plus possible, doit en outre accroître ce qu’ils appellent la richesse par sa propre circulation. Notre valeur sociale, au contraire, n’a pas pour objet principal sa production et de plus elle est immobile ; et cette immobilité est précisément ce qui la rend si précieuse. Nous arrivons ainsi à des conclusions qui sont, littéralement cette fois, le contre-pied des conclusions de la science purement économique et nous y arrivons, comme cela doit être, parce que, bien loin d'envisager la société ou même les biens, uniquement au point de vue matériel, nous faisons passer avant tout les considérations d'ordre moral. Est-ce à dire pour cela que, pour lutter contre les maux des sociétés modernes, il faille aspirer au rétablissement impossible de tout ce qu’elle a détruit? Assurément non ; mais en restant « dans le domaine du possible » qui est essentiellement celui de la politique, nous pouvons et nous devons, ¢ 152 +

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