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DE LA BONNE MONNAIE le compte-rendu de nos travaux gue nous déposons á ses pieds et gue nous soumettons a son jugement l’expression de nos pensées et nos voeux a cet égard. Mais quelle voix pourait (sic !) faire entendre aux gouvernements de ce monde un appel autorisé, et attirer sur ce grave sujet leur sollicitude, sinon la Voix auguste de Celui qui, étant Vicaire de Jésus-Christ, est d’office l’avocat des pauvres, le tuteur des malheureux, le gardien de la justice, du Chef de cette Sainte-Eglise qui, à l'heure de la formation de la grande République chrétienne, créait par ses conciles la Tréve de Dieu, et protégeait toutes les faiblesses contre les entreprises de la force ; de Celui enfin, aux pieds duquel, hier encore, deux puissances, prêtes à en venir aux mains, déposaient les armes, demandant sa haute médiation, rendant ainsi hommage à l'autorité que Votre Sainteté tient de Dieu, et au prestige personnel d’un Pontife que la Providence semble avoir voulu faire monter sur le Trône de Saint-Pierre, pour être le Pontife de la réconciliation et de la paix. Très Saint Père, Vous répandez la lumière, Vous donnez la liberté, parce que Vous dites la Vérité. Vous faites la paix, parce que vous proclamez la justice et parce que vous inspirez la charité. Travailler à cet avènement de justice et de paix, en prenant pour guide les principes chrétiens si utilement et si magnifiquement rappelés dans les immortelles Encycliques de Votre Sainteté, tel est notre désir, telle est notre ambition. Rattachés au Vicaire infaillible de Jésus-Christ par le lien sacré de la hiérarchie, par l’obéissance filiale aux Evêques nos chefs, et nos guides, nous sommes heureux Très Saint-Père, de nous proclamer, de Votre Sainteté, les fils très humbles, très obéissants et très respectueux. Note 1 La formulaison de la phrase fait allusion aux célèbres mots du préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. + 111 +