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De la bonne monnaie. Documents originaux de « l’Union catholique des études sociales et économiques » de Fribourg (1884–1903)

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Auteur
Máté Botos
Title (EN)
De la bonne monnaie. Original documents from the ”l’Union catholique des études sociales et économiques” in Freiburg (1884-1903)
Field of science
Társadalomtudományok / Social sciences (12740), Economics and Business / Közgazdasági és gazdálkodástudományok (12776), Political theory / Politikaelmélet (12887)
Type of publication
monográfia
022_000139/0106
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DE LA BONNE MONNAIE Ceci posé, le moyen le plus simple de résoudre le probléme dans le sens indiqué serait assurément de procéder par mesures législatives en décrétant par exemple, que pour exercer les droits civiques, tout individu est tenu de faire partie d’une corporation professionnelle. La république florentine nous offre un précédent historique. A Florence aucun citoyen n’avait voix aux délibérations publiques ni accès aux fonctions de l'Etat, à moins d’appartenir à une des corporations des arts et métiers, et les membres de l’ancienne aristocratie territoriale s'empressaient de se faire inscrire, qui dans la corporation des orfèvres, qui dans celle des boulangers, qui dans celle des marchands de drap etc., etc. Les municipalités du Moyen-Âge étaient partout constituées d’une façon analogue. Il s'agirait, par conséquent, d'étendre à tout un pays les anciennes institutions des municipes, sans, bien entendu, borner l'application du régime corporatif au commerce à l’industrie. Il faudrait, au contraire, constituer des corporations aussi bien de grands propriétaires ruraux, de propriétaires moyens, de petits propriétaires, de bordiers, de médecins, de professeurs aux Universités et aux lycées, de banquiers, d'avocats, etc., etc. — seul le rentier, dont l’action se borne à détacher des coupons ne trouverait point de place dans cette organisation. On poserait ensuite le principe que le suffrage universel s'exerce par corporations et non autrement. La représentation nationale se composerait de délégués de corporations. On aurait, par exemple, les trois degrés suivants : la commune, la province, le royaume. Dans la commune les familles seraient représentées comme telles par leurs chefs, la diéte provinciale se composerait des délégués des corporations, lassemblée nationale serait formée de représentants de diéte. Sous ce rapport, toutefois, la plus grande diversité sera de rigueur, selon les pays, les traditions historiques, les besoins passagers des intéressés etc., etc., de méme que le mode d'élection, la composition des corporations et la proportion dans laquelle ces dernières seront représentées aux diètes, devront nécessairement varier à l'infini. L'organisme, tel que je viens de l’ébaucher, est compliqué, il faut en convenir, mais la simplicité n'est pas le criterium d’une constitution pratique. Tout dans la nature est compliqué, on ne simplifie qu'en faisant abstraction de la réalité, c’est le propre de l’école doctrinaire. Voilà aussi la raison pour laquelle une organisation de ce genre ne se décrète pas. Vouloir l’imposer d'emblée à une nation, serait procéder à la manière des libéraux et suivre l'exemple de ces législateurs révolutionnaires, dont les oeuvres ont moins duré que leurs auteurs. Avant de convoquer les délégués des corporations, il faut que les corporations existent et on ne décrète pas un corps vivant, on contribue à le mettre au monde et à développer sa vigueur physique et morale. Nous pouvons, en conséquence aider à la formation des corporations, et la loi devrait favoriser le groupement professionnel ; elle peut même le rendre obligatoire, partout où il tend à se former. Aller plus loin serait + 105 +

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