Les deux rapports paraissent dans le numéro du 15 février 1881 de l’Association catholique.
La reproduction de ces deux documents qui ne font pas partie intégrale de la somme des
documents nécessite une explication. Les deux auteurs sont des personnages-clefs du
mouvement catholique de l’époque. Ils ont rédigé chacun un mémoire sur demande de Mgr
Mermillod. Ces travaux sont comme les préfigurations des thèses de l’Union.
Il s’agit sans doute des deux futures lois sur les assurances: celle de l’assurance-maladie de
1883 et celle de l'assurance obligatoire en cas d’accidents votée en 1884.
L'expression est relative aux idées socialisantes de Lassalle, de Rodbertus-Jagetzow et autres
qui visent l'intervention efficace de l'Etat en matière d’hygiène, d'assurance, de retraite et du
bien-être de l’ouvrier.
Il s'agit, nous semble-t-il, de l'opuscule 20. (Note de Bréda - BM)
En majuscule dans l'original.
Les journaux sont sans exception des organes républicaines de tendences radicales.
Wilhelm Emmanuel von Ketteler (1811-1877), évêque de Mainz. Célèbre par son éloquence,
de ses Dompredigten de 1848, il a écrit plusieurs livres sur l'aspect social du christianisme.
Charles Périn (1815-1905), économiste catholique de tendance libérale, professeur à
l'université de Leuven.
Il s’agit ici des interventions d'Albert de Mun en matière de législation du travail.
On peut se référer aux travaux des RR PP Luis de Molina, Francisco Suarez, Gioacchino da
Fiore, etc.
Il s’agit de l'Association des Patrons du Nord, sous la conduite de Léon Harmel (1829-1915).
Le projet de loi, proposé par Albert de Mun, a été refusé.
Émile Keller (1828-1909), député catholique, fondateur de l'Oeuvre des Cercles.
Paul Antoine, comte de Bréda (1830-1891), collaborateur du courrier international
Correspondance de Genève et de l'Association Catholique.
Il s’agit ici, bien entendu, de Mgr Ketteler.
Das Vaterland. Zeitung für die österreichische Monarchie. Périodique fondé par von
Léwenstein et Leo Thun, rédigé par von Vogelsang.
Les sociétés ouvriéres, notamment les Associations des jeunes apprentis, fondées en grande
majorité par Adolphe Kolping en 1849, comptaient en 1899 plus de 100.000 membres.
(c.f. : Kannengiesser, Le réveil d’un peuple. Paris, 1892. ou bien May : Geschichte der
Generalversammlungen der deutsche Katholiken. Köln, 1903.
Le professeur mentionné est Charles Périn. Il est salué par de La Tour du Pin pour la
publication de son livre Le socialisme chrétien, publié en 1879. Il a dû abandonner son poste,
a cause de ses sympathies pour « les libertés publiques ».
Frédéric Le Play (1806-1882), ingénieur des mines, sociographe. de la Tour du Pin était un
disciple fervent de Le Play qui était encore au moment de la publication de ce mémoire le chef
du mouvement intellectuel.
Dirigée plus tard par le Belge Claudio Jannet, cette «école» a continué son travail jusgu la I"
Guerre Mondiale.
Les Instituts Catholiques sont fondés en 1874 (Paris), en 1878 (Lyon) et en 1881 (Lille).
Léon XIII, couronné pape le 3 mars 1878, ne faisant pas de déclaration 4 ce moment-la, on ne
peut se référer qu’a sa premiére encyclique Inscrutabili du 21 avril 1878 ou bien Aeterni Patris
publiée le 4 aoút 1879.
Saint Thomas d’Aquin OP (1225-1274).