sont pas suffisants ; il faut au contraire une action universelle comme celle de
VÉglise. Cest ce guont compris ses adversaires en cherchant á ruiner sa force
universelle par la destruction de la Papauté de ses soldats, les ordres religieux
et de ses organes, les universités catholigues. Linstitut" catholique d'études
sociales que nous voulons fonder répond au besoin pressant du moment. «*
La fondation d’une société internationale est ainsi décidée. Les membres
présents sont enthousiastes, mais une grande partie des participants se
connaissent déjà et tous ne sont pas de la même opinion, comme en témoigne
la lettre de Blome à Vogelsang :
« Vorher aber hoffe ich mit Ihnen in Fribourg zusammenzutreffen, woselbst
die internationale Besprechung vom 18-22. Oktober stattfinden soll. Es scheint
mir von Wichtigkeit, den Kuefstein nicht ganz allein den Franzosen gegenüber
zu lassen, waere es auch nur, um unzeitige Beschlüsse und Publikationen zu
verhüten, welche im Frankreich ohne Gefahr geschechen, uns jedoch in der
sozialen Reformarbeit hinderlich werden können. Ihnen persönlich dürfte von
Interesse sein, mit De Mun und anderen naeher bekannt zu werden. Bitte,
schreiben Sie mir, dass ich auf Ihre Gegenwart zaehlen kann. Bis 16. Oktober
gedenke ich loco zu verweilen. 3?
On dirait volontiers que l’Union est le forum des adversités où des points
de vue divers peuvent se confronter. Mais les lignes de front ne sont pas très
claires. Il faut définir l'ennemi afin de pouvoir gagner « la bataille de l’Église s.
Cela nécessite des recrutements :
« Verehrter Baron! Wambolt beauftragt mich, Sie zu fragen, ob Ihr Schwager,
Herr von Gruben, sich zum Mitgliede der Union de Fribourg eigne? xs?
Le comte Stanislao Medolago Albani écrivait quatre mois auparavant a
Giuseppe Toniolo dans le méme genre et pose la question :
« Nuove istanze degli amici di Parigi : essi ci vogliono il venti ottobre a
Friburgo. Sarebbe ella disposta a farvi un viaggetto? »*
Car les membres de l’Union appartiennent parfois à des camps très opposés :
Blome est inquiet de voir l'épanouissement des idées de La Tour du Pin qui
lient justice sociale et politique de telle façon que cela peut devenir dangereux
pour l’Église. Le seul conflit qui se développera au sein de l’Union, c’est celui
qui s’est dressé entre von Blome et de la Tour du Pin. D’après les documents,
il s’agit d’un conflit de nature plutôt personnel qu’idéologique :
« Notre ami de La Tour du Pin me paraît avoir fait de déplorables confusions :
il embrasse trop d'occupations à la fois. Mais je nai pas a mappesantir sur ce
sujet. Je suis désolé qu'on Vous donne tant de tablature. Pardonnez-leur, ils ne
savent pas ce qu'ils font. s"
Ou encore ces mots diplomatiques :
« Etant de « ceux qui ne font rien » je ne risquerai pas < de me tromper >
suivant la théorie du Mis de La Tour du Pin. »*