nobles qui ne le souffrent pas sur leurs
terres, quoiquiils soient toujours disposés à
payer les fermes plus cher que d’autres. Dans
les pays où, restraints aux grandes villes de
commerce , ils peuvent déployer leurs talens
mercantiles , ils sont moins dangereux ; c'est
à-peu-prés juif contre juif; mais lorsqu'ils
ont accès dans les petites villes et dans les
villages , ils y causent de grands désordres,
ils ruinent les paysans et la basse classe
du peuple , en leur vendant à crédit, mais
trés-cher , tous les articles du luxe qui peu¬
vent Jes tenter. Ces malheureux contractent
ainsi des besoins et des grosses dettes ; et
des qu’un juif appercoit que son débiteur lui
doit à-peu-près la valeur de sa propriété, il
le fait saisir, et s’en empare. J'en ai aussi
trouvé en beaucoup trop grand nombre,
fixés dans les petites villes et les villages de
PAllemagne et de la Bohème. On sait asc z