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Contempler L’infini

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Title (EN)
Contemplating Infinity
Field of science
Irodalomelmélet, összehasonlító irodalomtudomány, irodalmi stílusok / Literary theory and comparative literature, literary styles (13021), Filozófia, etika és vallástudományok / Philosophy, Ethics and Religion (13030), Nyelvészet / Linguistics (13024)
Series
Collection Károli
Type of publication
tanulmánykötet
022_000070/0028
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LES GRECS ONT-ILS CONTEMPLÉ L'INFINI incompréhensible, et le statut de l’image toujours incertain: est-elle corps ou pensée ? Quel rapport peut-il y avoir entre une représentation incorporelle et le corps qu’elle représente ? Le dualisme cartésien s’en tire en postulant une réponse physiologique, la glande pinéale, à ce problème ontologique, ce qui est épistémologiquement inadmissible : on ne transfère pas à un organe la sortie d’une impasse métaphysique. L’inversion d'ordre est inacceptable: si on se donne un cadre métaphysique, c’est lui qui doit déterminer la fonction des organes, qui ne sauraient évidemment résoudre directement un problème posé par ce qui les encadre. Descartes construit une philosophie du sujet, qui oppose le moi au monde, et il doit passer en force pour les relier. Malebranche refuse le subterfuge physiologique de la glande pinéale, et doit passer par Dieu pour régler le rapport de l’homme au monde, ce qui a un coût théorique exorbitant. Leibniz propose une solution qu'il juge plus économique, mais dont le coût reste inacceptable: chaque être est dans sa bulle de réalité virtuelle, mais tous les êtres ont été coordonnés de manière que leurs réalités virtuelles perçues correspondent réellement, de sorte que c’est comme si on percevait véritablement le monde extérieur tel qu’il est, alors que ce que nous percevons n’est qu'une représentation inscrite en nous, mais qui se trouve être parfaitement conforme à la réalité, en vertu de l’harmonie préétablie. Pourquoi une hypothèse aussi coûteuse ? Pour sauver la substance, ou, si on préfère, la monade, qui doit être une unité close, «sans portes ni fenêtres ». Leibniz veut à tout prix sauver la surinterprétation scolastique de la substance aristotélicienne, qui fait du sujet une totalité à laquelle arrivent les accidents, qui dépendent de cette substance. Les philosophies classiques, comme toutes les philosophies, sont évidemment irréfutables : toute théorie un peu élaborée est irréfutable, du simple fait qu’il suffit d’y ajouter les postulats nécessaires et les hypothèses 44 hoc dont on a besoin pour répondre aux critiques. Il arrive simplement un moment où la masse de l'appareil théorique arbitraire que constituent ces postulats et ces hypothèses devient tellement lourde, que l’ensemble cesse d’être crédible. Leibniz est génial, et sa conception de l’espace est compatible avec celle d’Einstein, ce qui n’est pas le cas de Newton, mais personne ne peut croire à l’harmonie préétabliel°. Entre le dualisme, qui rend le sujet étranger à son corps, et la philosophie du sujet, qui ne peut plus relier le sujet au monde, les impasses de la philosophie classique excluaient la réalité de la perception, qu'il fallait faire passer soit par la glande pinéale, soit par Dieu, soit par l’harmonie préétablie. C’est que, si on 1 Notons au passage que les Stoïciens avaient très pertinemment compris les impasses du dualisme, et mis en place ce que j’ai appelé une métaphysique de l'information, v. J.-J. Duhot, « Le stoïcisme ou le matérialisme impossible. Une métaphysique de l'information. ». In Philosophie Antique, 2005. + 27 +

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