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022_000054/0000

Les racines des vignobles de Tokaj et Sauternes. Actes du Colloque international franco-hongrois les 2–6 novembre 2022, Sárospatak (Hongrie)

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Title (EN)
The Roots of the Vineyards of Tokaj and Sauternes
Field of science
Kultúrtörténet, kulturális emlékezet / Cultural history, cultural memory (13056), Kertészet és szőlészet / Horticulture, viticulture (12610), Kora-újkori történelem / Early modern history (12976), Kulturális örökség, kulturális emlékezet / Cultural heritage, cultural memory (12998)
Series
Europica varietas Tokajensis. ΔΩΡΟΝ
Type of publication
tanulmánykötet
022_000054/0140
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« Travailler » le vin : le Bordelais, laboratoire viticole ? Lun des signes de ce choix est l'importance du matériel viticole, rencontré dans les domaines parlementaires, qui tranche singulièrement avec la médiocrité de l'équipement précédemment décrit. Le pressoir est sans conteste l’instrument essentiel. [l est présent dans trente-quatre inventaires, depuis la petite métairie jusqu’à l’imposant château de Soussans, en Médoc. Cet indicateur ne constitue qu'un minimum, car certains bourdieux ou petites métairies dépendaient en fait de la maison noble voisine. Le château de Soussans, propriété des de Mons, compte trois pressoirs, alors que la métairie dépendante de Bessan présente des vaisseaux vinaires en nombre très réduit*’. Mais plus encore que la fréquence, c’est le nombre qui frappe : cinquante-huit pressoirs au total, soit une moyenne de 1,7 par exploitation. Certains magistrats sont particulièrement bien équipés. Il y a ainsi quatre pièces de chêne chez Léonard-François de Gombault**, dans la maison noble de La Rue, tandis que le bourdieu du Puch, qui en dépend, a lui-même un pressoir. Bernard de Pichon en possède trois dans la maison noble de Carriet et deux dans la métairie dépendante. Au total, cinq domaines comptent trois pressoirs et plus et quinze en ont deux et plus. Parfois, cet outil est rudimentaire et vieilli. Pierre de Tarneau, dans sa métairie de Cadaujac, n’a que « quatre presses de bois servant à faire un pressoir », mais le plus souvent, ce sont des machines à deux vis dans un état « quasi-neuf ». Pierre du Mirat possède ainsi en 1709 « un pressoir double avec deux avis (vis), deux trappes, deux anguiles ( ?) et deux gargouilles® ». La liste de l’équipement viticole contraste alors violemment avec l’état d'abandon dans lequel se trouvent les bâtiments mais aussi les vignes, ruinées par le Grand Hiver de 1709. Songeons en effet que dans ses quatre propriétés, à savoir la maison noble de Tartifume, sur le bord de la rivière, paroisse de Bègles, celle du Coque, toute proche, celle de Beauregard, paroisse de Mérignac, dans les Graves de Bordeaux et celle de Bellevue, paroisse de Pessac, Pierre du Mirat possède au total quatre pressoirs, tous garnis et en parfait état de marche, preuve s’il en est qu'en cas de difficultés économiques, les magistrats savaient préserver avant tout le capital de l’exploitation agricole. Le fait est d’autant plus frappant qu’à côté, on trouvait en nombre des cuves de capacité variable, de trois barriques à huit tonneaux, 208 cuves au total, soit une moyenne d'environ cinq par exploitation, contre 3,4 pour les avocats bordelais, à la même époque“. On compte jusqu’à dix cuves dans la maison noble # Nous disposons de quarante-trois états de matériel viticole réalisés dans des propriétés parlementaires. Pour le détail, voir Caroline Le Mao, D'une régence, annexe « L'équipement des propriétés viticoles des magistrats du Parlement de Bordeaux (1652-1723) », p. 328-335. # I] faudrait peut-être y ajouter les « treuils », terme qui, dans de nombreuses régions, désigne le pressoir, mais il semble qu'en Bordelais, il existe une signification différente, car l'inventaire de Pierre de Tarneau fait mention d’un « treuil à mettre sur la cuve ou sur le pressoir ». AD 33, 3E 15252, f° 443, 1652, inventaire du conseiller Pierre de Tarneau. #% AD 33,3 E 2028, 22/06/1699, inventaire du conseiller Léonard François de Gombault. #5 Probablement un petit récipient destiné à récolter le moût. 8° Laurent Coste, Mille avocats..., op. cit., p. 192. 139

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