OCR
DE LA BONNE MONNAIE jour ses applications dans la grande la petite industrie et l’agriculture. Mais il réclame l’adjonction explicite de la question du salaire minimum. Le Comte Blome accepte la proposition de la commission mais voudrait voir continuer l’an prochain l'élaboration d’une réglementation internationale protectrice des travailleurs. Il exprime en outre le désir que la question agraire qui en Autriche est d’une grande actualité soit comprise dans les études et les délibérations de l’an prochain. Le Baron d'Avril appuie cette opinion, Monseigneur propose donc le texte suivant pour la première question de l’ordre du jour : Le régime corporatif, sa définition et ses différentes applications. Ce qui est adopté. Le Comte de Mun expose que, s’il a insisté pour l'étude du régime corporatif c'est qu'il le croit absolument nécessaire pour réaliser d’une manière complète et durable la réorganisation du travail et la protection des ouvriers. Monsieur Decourtins appelle l'attention de la réunion sur l’importance de la question du salaire minimum et appuie la proposition du comte de Kuefstein qui y est relative. Après diverses observations sur la formule à adopter, présentée par Messieurs Milcent de Kuefstein, le père Lehmkuhl et le Comte Blome, la conférence décide d’inscrire comme 2° question à l’ordre du jour : le programme de l'entente internationale, spécialement en ce qui a trait au salaire, à la moralité publique et à la réglementation de la production industrielle. La question agraire est aussi mise à l’ordre du jour, qui se trouve définitivement réglée comme suit : I. Le régime corporatif, sa définition et ses diverses applications. II. Le programme de l'entente internationale, spécialement dans les questions concernant le salaire, la moralité publique et la réglementation de la production industrielle. III. La question agraire. Monsieur Milcent donne ensuite lecture de son rapport qui conclut a l'envoi au Saint-Pére d’une adresse!” exprimant les voeux de la conférence de Fribourg ; le Père Pascal donne connaissance de son projet d’adresse, qui est adopté et doit être signé demain par tous les membres de la conférence. SÉANCE DU 23 OCTOBRE 1885. LES MEMBRES DE LA CONFÉRENCE SONT TOUS PRÉSENTS SAUF MM. LOESEVITZ.* PRÉSIDENCE DE SA GRANDEUR MONSEIGNEUR MERMILLOD Après la lecture du procès-verbal de la précédente séance sa Grandeur recommande la discrétion la plus absolue sur les travaux et les décisions de la Conférence ; le moment n'est pas encore venu de les livrer à la publicité. s 84 c