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DE LA BONNE MONNAIE 2. 18.10.1884. Préliminaires de l’Union Internationale Catholique d'Etudes Sociales et Economiques. Les Préliminaires de l'Union internationale ont pour auteur de La Tour du Pin-Chambly (Le document a été publié aussi par Molette, Charles : Albert de Mun. Exigence doctrinale et actions sociales chez un laic catholique. Paris, 1970., Annexe III.) Document retrouvé en 1998. Aut. : de la Tour du Pin, pp. : 4, autographié. Dans cette note, de La Tour du Pin esquisse les circonstances de la création de l'Union, son programme d'études et son but qui se résume en la création d’une convention internationale pour les victimes de l’industrialisation. PRÉLIMINAIRES DE L'UNION INTERNATIONALE CATHOLIQUE D'ÉTUDES SOCIALES ET ECONOMIQUES (18 OCTOBRE 1884) RÉUNION DE FRIBOURG I. PRELIMINAIRES DE LA REUNION Depuis que le mouvement catholique, ne a l’appel de Pie IX surtout pour l’action, a commencé de répondre non moins fidèlement a la parole de Léon XIII en se portant vers le redressement des études philosophiques, et produit la fondation d’un grand nombre de chaires et d’académies, les associations primitives formées entre ses zélateurs sur le terrain proprement dit des « Œuvres » ont engendré directement ou par essaimage des groupes plus particulièrement voués à l'étude des questions sociales. C’est ainsi, pour n’indiquer que les principales de ces formations, que se sont crées à Rome, à Francfort-sur-le-Main et à Paris trois foyers, où ont été élaborées des thèses sur le régime du travail et sur celui de la propriété dans l'ordre social chrétien. Pour rappeler d’un mot l’origine de chacun de ces groupes, nous dirons que celui de Rome a été constitué sous la présidence de Mgr Dominique Jacobini! dans des conditions d'autonomie complète, mais de grande confraternité avec l'œuvre des congrès et des cercles de la jeunesse catholique italienne, présidée par le duc Salviati,? comme aussi avec le Cercle des études sociales, présidé par le prince de Sulmona, de la même illustre maison Borghese. Des théologiens fournis par différents ordres religieux, Jésuites, Dominicains, Résurrectionnistes, etc.* en ont dressé les thèses ; le souffle apostolique de Mgr Mermillod y soutint les ardeurs pendant un long séjour qu'il fit à Rome ; et ces premiers éléments aujourd’hui dispersés par les charges du ministère sont en voie d’être remplacés par des forces nouvelles. Deux revues, la Civilta cattolica” et la Rassegna italiana, ouvrent volontiers leurs colonnes à des travaux émanés de ce groupe. + 72e