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De la bonne monnaie. Documents originaux de « l’Union catholique des études sociales et économiques » de Fribourg (1884–1903)

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Máté Botos
Cím (EN)
De la bonne monnaie. Original documents from the ”l’Union catholique des études sociales et économiques” in Freiburg (1884-1903)
Tudományterület
Társadalomtudományok / Social sciences (12740), Economics and Business / Közgazdasági és gazdálkodástudományok (12776), Political theory / Politikaelmélet (12887)
Tudományos besorolás
monográfia
022_000139/0063
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DE LA BONNE MONNAIE il serait du devoir d’un pouvoir chrétien de leur promettre une réforme de la législation faisant droit 4 ceux de leurs griefs qui sont légitimes ; en méme temps qu’on leur conseille la patience, on obtiendra sur eux une action plus efficace et plus salutaire si on leur promet de prendre leur cause en main et de faire en leur nom et pour eux appel à l'équité du gouvernement. Citons encore Mgr Ketteler : il rappelle que, dans les anciennes sociétés chrétiennes, les limites imposées aux abus de la concurrence empêchaient l'existence même des ouvriers de dépendre exclusivement des accidents du marché. « Quiconque, dit-il, consacre sa vie à travailler pour un autre a moralement droit à une certaine assurance qu'il pourra continuer à gagner sa vie, il a moralement droit à une protection qui empêche son existence d'être mise tous les jours en question par la concurrence. » C’est en s'appuyant sur ces principes et sur l'observation des iniquites résultant des législations économiques modernes que l’Oeuvre des Cercles catholiques d’'Ouvriers s’est prononcée contre la liberté illimitée du travail ; elle fait appel à une certaine intervention de l'Etat contre les abus de la concurrence et pour la protection des faibles, c’est-à-dire des ouvriers, contre l'exploitation impitoyable de leur travail par les capitalistes. Elle demande en un mot que les intérêts moraux ne soient pas sacrifiés aux intérêts matériels. Ceux des économistes catholiques qui ne veulent voir dans la question sociale qu’une question de vices et de vertus ne font appel, pour la résoudre, qu’à la charité des maîtres et à la résignation des ouvriers. Nous répondons que, même avec les meilleures lois du monde il y aura toujours des riches et des pauvres, toujours des maîtres et des ouvriers ; par conséquent, même au point de vue de ce monde, la charité, l'esprit de sacrifice et la résignation seront toujours nécessaires à la véritable paix sociale. Mais, par suite du péché originel, la pratique des vertus ne sera jamais universelle ; il y a et il doit y avoir des lois humaines précisément parce que, l'humanité étant déchue, les moyens de persuasion ne suffisent pas pour empêcher les injustices. Sur le terrain surtout des intérêts matériels, la tendance aux abus, aux excès d’avidite, a l’egoisme, est ce qui domine le plus généralement ; l’absence de tout frein est donc mauvaise en soi et doit tourner au détriment des plus faibles. C'est en effet ce qui arrive. Les théories de l’économie libérale ont engendré une législation dont le principe fondamental est laisser faire, laisser passer ; c'est-à-dire une législation qui supprime toutes les barrières légales et livre le monde à une lutte sans merci des intérêts déchaînés. Nous prétendons que cet état de choses est mauvais et antichrétien. C’est ce que nous avons exprimé en disant : la charité (pour le prochain) n’est qu’un complément et un perfectionnement de la justice. Avant tout, il faut que la justice soit observée et il est du devoir de l'Etat de la prendre pour règle de son intervention. On s’est effrayé de cette parole, parce que les socialistes parlent aussi de justice. Mais le mauvais usage qu’on a pu faire de ce mot n’enleve + 62 +

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