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De la bonne monnaie. Documents originaux de « l’Union catholique des études sociales et économiques » de Fribourg (1884–1903)

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Autor
Máté Botos
Title (EN)
De la bonne monnaie. Original documents from the ”l’Union catholique des études sociales et économiques” in Freiburg (1884-1903)
Field of science
Társadalomtudományok / Social sciences (12740), Economics and Business / Közgazdasági és gazdálkodástudományok (12776), Political theory / Politikaelmélet (12887)
Type of publication
monográfia
022_000139/0062
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DE LA BONNE MONNAIE On ne saurait sen étonner, puisgue la science économigue moderne a pris naissance vers la fin du XVIIIe siècle et que, selon l’expression de M. Périn® : «renfermant toute l’activité humaine dans les satisfactions des sens, et, partant de cette donnée capitale, elle a fait reposer toutes les lois sociales sur le penchant qui porte les hommes vers les jouissances matérielles». Cette science, dont l’objet est l'étude des intérêts matériels et des lois qui doivent les gouverner, a prétendu s'imposer au gouvernement des idées et des moeurs. Elle nie implicitement, et elle repousse dans la pratique, la supériorité des principes de l’ordre moral sur les intérêts matériels. Elle repose donc sur une base aussi fausse que le socialisme et elle y conduit. Toutes les législations modernes s'étant inspirées de cette science matérialiste sacrifient les intérêts de l’ordre moral au développement indéfini des richesses ; elles livrent la science économique à la lutte sans frein des intérêts et des avidités, et voici comment Mgr Ketteler résumait les conséquences de ces principes et de ces lois relativement au sort des ouvriers. « Il nest plus permis de se le dissimuler, disait-il, toute l'existence matérielle des ouvriers, c'est-à-dire de la majorité des citoyens dans l'Etat moderne, le sort de leurs familles, la question quotidienne du pain nécessaire au mari, à la femme et à leurs enfants, dépendent des fluctuations du marché, et du prix des marchandises. » Les conditions de vie pour les ouvriers dépendent du salaire ; or le salaire est devenu une denrée dont le prix est fixé chaque jour par l'offre et par la demande, ce qui le fait descendre à la valeur des objets strictement nécessaires à la vie et parfois plus bas encore... Il en est ainsi parce que le prix de toute denrée est déterminé par l'offre et la demande, et l’offre et la demande dépendent à leur tour de la concurrence. « Or la concurrence est devenue sans frein par la suppression de tous obstacles naturels ou artificiels. La liberté illimitée des échanges (ce que l’on appelle aussi, mais à tort, la liberté du travail) est donc la cause d’une concurrence sans limites qui fait tomber le prix des denrées jusqu’au taux le plus bas, jusqu'au coût de production le plus minime... Appliquons cette règle a la denrée travail, et nous avons les vrais motifs du sort actuel des ouvriers. » « La suppression de tout obstacle a lexercice de l’industrie produit pour louvrier le méme effet que la suppression des frontiéres pour les marchandises ; la liberté illimitée du travail amène une concurrence sans freins entre ouvriers et fait tomber leurs salaires comme la concurrence des marchandises fait tomber les prix de celles-ci. » Il n'est donc pas vrai que, comme l’a dit M. Périn, la question sociale ne soit que « la question de nos vices et de nos vertus ». Elle est aussi le résultat d’une législation mauvaise inspirée par une science matérialiste. A l’heure où les socialistes profitent des maux réels de la classe ouvrière pour exciter ses besoins, il ne suffit pas de conseiller aux ouvriers la patience et la résignation ; +61 +

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