Seite 33 [33]
OCR
DE LA BONNE MONNAIE Blome est ancien diplomate, il est un grand espoir des catholigues allemands qui veulent voir en lui le seul homme politique qui pourrait renverser Bismarck. Vogelsang est le meilleur idéologue de la section autrichienne du Freie Vereinigung. Ce n’est donc pas un pur hasard qu’il lui demande son soutien. « Jedenfalls werden dorthin adressiert diese Zeilen Sie hoffentlich erreichen. Deren Zweck ist kein anderer, als Inhen nochmals recht dringend an das Herz zu legen, dieses Mal in Fribourg nicht zu fehlen. Die gewichtigsten Gründe dafür, sowie eine Darlegung der um die soziale Frage augenblicklich im Vatikan gesponnenen Gewebe muss ich einer mündlicher Unterredung vorbehalten. Aber Sie gehen weder nach Regensburg noch nach Lüttich ; aus Lüttich wird das neueste nach Fribourggelangen und der Regensburger Wambolt wird in Fribourg anwesend sein. Für diese siegreiche Weiterentwicklung Ihres Standpunktes ist der Kontakt mit den in Fribourg zusammentreffenden Franzosen, Deutschen, Belgien und Italienern von höchster Wichtigkeit. Sapienti sat. Lassen Sie Kuefstein und mich nicht allein. Bedenken Sie auch die geistige Anregung und das Interesse, welches Ihnen aus persönlicher bekannschaft mit den Franzosen erwachsen würde. Der Gang nach Fribourg ist eines pekuniaeren Opfers wert. Mich finden Sie daselbst im Hotel de Fribourg vom 9. Oktober an; die Konferenz beginnt am 10ten. Reisen Sie doch mit Kuefstein. Verehrungsvoll : Blome. »* Cet Union est donc loin d’être homogène : les participants opposent leurs idées, comme en témoignent les lettres de Blome,“ ou bien de MedolagoAlbani : « Eccomi a sciogliere la promessa fattale a Bergamo. La nostra Riunione procede con molto ordine, alacrita e competenza del piu gran numero dei convenuti. Ho sottoposto le sue osservazioni intorno all’intervento di Stato nella materia economico-sociale. I tedeschi sostengono ad oltranza le loro teorie, io ho sostenuto meglio che potei le nostre. Fra noi e i tedeschi si schierano i francesi. »*® Lami de Léon Harmel (marginalisé au sein de l’'Oeuvre des Cercles par son adversaire de La Tour du Pin) était Henri Lorin. Cet industriel du Nord était le père fondateur de l’idée patronale. Il envisageait dans son « Manuel d’une corporation chrétienne »% l’entreprise privée comme une grande entreprise familiale où le patron, comme un bon père, veille à l'intérêt commun. La majorité des membres de l’Union refusait la généralisation de ce type d'association car la création de telles « corporations » aurait dépendu des conditions subjectives du patron et ne correspondait pas à l’idée de reconstruction hiérarchique de la société. D'ailleurs, comme Christophe Charle l’aperçoit très justement, l’état de l’idée paternaliste à l’époque n'était nullement sans équivoque. Il a vécu, certes, des succès mais »Il est difficile de mesurer quelle est l'extension réelle de ce nouveau paternalisme. Tous les organismes qui le prônent et où l'on retrouve peu ou + 31°
