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ESTHETIQUE DE LA CONTEMPLATION DU PAYSAGE ET DES FIGURES DE L'INFINI il existe « d’autres effets de nos perceptions qui sont tout opposés 4 ceux-ci: ils excitent en nous le désir, le besoin, les changements d’état qui tendent a conserver, ou à retrouver, ou à reproduire les perceptions initiales. [...] L’ensemble de ces effets a une tendance à l'infini [...] et pourrait constituer l'ordre des choses esthétiques. Pour justifier ce mot d’infini et lui donner un sens précis, il suffit de rappeler que, dans cet ordre, la satisfaction fait renaître le besoin, la réponse régénère la demande, la présence engendre l’absence, et la possession le désir ». Par la suite, il développe son idee en disant que c le caractère double de l'artiste, se trouvant perpétuellement en état d'oscillation, car l'œuvre d'art n'est autre que le résultat d'une action dont le but fini est de provoquer chez d'autres des développements infinis*! ». Notre étude modeste a pu servir, espérons-le, d’illustration de l’activité infinie de la recherche autour d’un sujet aussi passionnant que la contemplation et l'infini, les deux notions prises dans un sens esthétique, voire littéraire. 31° Paul Valéry, L'infini esthétique (1934). Œuvres, tome II. Pièces sur l'art. Paris, Gallimard, Bibl. de la Pléiade, 1960, pp. 1342-1344. e 115 e