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Contempler L’infini

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Cím (EN)
Contemplating Infinity
Tudományterület
Irodalomelmélet, összehasonlító irodalomtudomány, irodalmi stílusok / Literary theory and comparative literature, literary styles (13021), Filozófia, etika és vallástudományok / Philosophy, Ethics and Religion (13030), Nyelvészet / Linguistics (13024)
Sorozat
Collection Károli
Tudományos besorolás
tanulmánykötet
022_000070/0104
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Oldal 105 [105]
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ÉTERNITÉ ET INFINI - LA CONTEMPLATION CHEZ CHATEAUBRIAND est posé d’une manière évidente. L'éternelle sagesse de Dieu suppose sa vieillesse, ainsi que l’infinité du temps qui reçoit sa signification profonde (le passé et l'avenir mystérieux) au moment de la création de la terre. Conformément aux conceptions de Newton et ses disciples, avant la création, le temps n'existait pas et après l'apocalypse, il n’existera pas non plus: «Ainsi Dieu a su réunir dans son ouvrage la durée absolue et la durée progressive : la première est placée dans le temps, la seconde dans l'étendue : par celle-là, les grâces de l’univers sont une, infinies, toujours les mêmes; par celles-ci elles sont multiples, finies et renouvelées : sans l’une, il n’y eût point eu grandeur dans la création; sans l’autre, il y eût eu monotonie!f. » Dieu à visage humain crée la terre à son image, jeune et vieille à la fois. Nous pouvons constater qu’il s’agit de l'élaboration d’une approche dramatique et poétique de l’histoire naturelle. «Si le monde n’eüt été à la fois jeune et vieux, le grand, le sérieux, le moral disparaissaient de la nature, car ces sentiments tiennent par essence aux choses antiques. Chaque site eût perdu ses merveilles. Le rocher en ruine n’eût plus pendu sur l’abîme avec ses longues graminées; les bois, dépouillés par leur accidents n'auraient point montré ce touchant désordre d'arbres inclinés sur leurs tiges, de troncs penchés sur le cours des fleuves!?. » Tout en suivant l’évolution de l’idée de la nature on arrive à constater que Chateaubriand esquisse une sorte de bilan de tout ce qui a été dit à propos de la nature auparavant. Il insuffle aux propos savants le pittoresque, le poétique et le romanesque chrétiens. 18 Ibidem, p. 559. 1% Ibidem, 1, V,1,p. 558. + 103 +

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