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TAMÁS PAVLOVITS imagination est bien conduite en contemplant la nature. Ce sentiment est en méme temps double: il se compose d’effroi et d’admiration. La présence simultanée de l’admiration et de l’effroi dans ce sentiment permet de l’interpréter comme le sentiment du sacré. Toutefois, le sacré ne peut pas être présent dans ce sentiment de la même manière que dans la béatitude éprouvée au bout de la contemplation traditionnelle. Dieu n’y est présent que par son absence. La référence à la toutepuissance de Dieu dans le fragment 199 prouve tout de même que la contemplation pascalienne n’est pas une anti-contemplation: elle demeure contemplation quoique son sens change profondément. Le bon usage de l'imagination dans la contemplation de la nature ne conduit pas à l’ordre du cœur où la certitude de Dieu se révèle, mais mène au moins à l'expérience existentielle de l'absence de Dieu dans la nature. + 66 *