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Hongrie afin de réaliser une enquête sur les vins?. II rédige un rapport" et ramène avec lui des plans de Furmint. Il nous apprend que ce cépage fut introduit en France une quarantaine d’années auparavant, sous la Révolution, par un émigré et que le docteur Déjean, utilise déjà le cépage dans l'Hérault depuis au moins 25 ans”. Cette porosité sur le savoir-faire viti-vinicole est très perceptible dans les traités de viticulture. Dans son Ampélographie universelle, Pierre-Alexandre Odart de Rilly, montre, sans vraiment l’affirmer, que les vins hongrois à vendanges tardives et de liqueur constituent, à l’instar du tokay, une sorte d’étalon : « Mais il faut, pour atteindre cette perfection, qu’il soit fait exactement à la manière des Hongrois, qui laissent leurs frokenbeers, après les avoir déchirés et fouets, puis humectés de moût d’autres raisins, dans un vaisseau ou petite cuve pendant vingt-cinq ou trente heures [...] C’est à ce soin que j’attribue la supériorité du vin hongrois sur celui fait en France avec leur meilleur plant, le Furmint*® ». Alexandre-Pierre Odart, Compte rendu d'une mission en Hongrie dans l'intérêt de l’industrie viticole et ænologique, Tours, 1839. Pierre Desbons, « Le comte Odart, ampélographe tourangeau », Mémoires de l'Académie des Sciences, arts et Belles-Lettres de Touraine, vol. XXVI « Les scientifiques tourangeaux »,X 2013, p. 287-301 Alexandre-Pierre Odart, Compte rendu d'une mission en Hongrie dans l'intérêt de l'industrie viticole et enologique, Tours, 1839. 37 Alexandre-Pierre Odart, of. ciz., p. 11. Comte Odart, Ampélographie universelle ou traité des cépages les plus estimés, 3° édition, Paris-Tours, 1854, 284 24